Fêlures et Fractures

J’ai ajouté mes dernières créations dans la galerie « Abstractions 1 » et notamment une nouvelle série que j’ai appelée « Fractures ».

Fracture 1 – Aquarelle 30cmx40cm

Témoignage des fêlures que nous portons tous en nous, petites ou grandes, douloureuses ou pas. Une fêlure nous rend fragile, au bon sens du terme, mais c’est aussi un endroit qui laisse passer la lumière ! C’est souvent délicat et insaisissable…C’est ce qui nous rend humain et parfois attachant.

Mais çà peut aussi être les fractures dans notre société. Fracture sociale qui s’agrandit inexorablement; mais aussi fracture culturelle, aggravée par le petit écran et la politique culturelle actuelle; la fracture qui sépare nos politiques de la réalité du terrain; ou la fracture écologique. C’est plus violent.

Fracture 2 – Aquarelle 30cmx40cm

Dites-moi ce que vous en pensez.

Galerie Abstractions 2

En cliquant sur un tableau vous accéderez à un diaporama de plus grande taille.

Et vous pouvez les acheter sur le site d’Artmajeur:

Qui suis-je ? D’où viens-je ? Où vais-je ?

Après mes premiers pas dans le monde abstrait, je me suis efforcé de libérer le geste et de me laisser aller et j’ai réalisé une importante série d’aquarelles comme celle-ci:

Pour moi, peindre est un jeu de miroir. Un miroir pour moi-même, un miroir de la société ou un miroir pour celui qui regarde. Un miroir qui permet de se découvrir, d’avoir un point de vue différent sur sa propre vie. C’est dans ce cadre la que je cherche à développer mon travail.

Ce qui m’a intéressé dans ce travail, c’est de jeter sur le papier toutes les pulsions, les sentiments qui animent ma main à ce moment là, de façon totalement spontannée et me questionnent sur ce que je suis, avec toute ma complexité. Rien n’est simple, rien n’est blanc ou noir, tout est complexe. Tout à l’opposé des ces pensées réductrices qui essaient de nous faire croire qu’une seule mesure peut résoudre nos problèmes. En présentant ce travail, je vous invite à appréhender votre propre complexité et celle du monde qui vous entoure. Je voudrais que ce soit une invitation à la découverte de soi et, par la même, des autres, contre les dogmes et les préjugés réducteurs.

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Abstractions gymnographiques

Ne sachant trop comment passer du figuratif à l’abstraction, j’étais curieux de savoir comment font les autres peintres. C’est ainsi que j’ai découvert une technique qui allait m’ouvrir la porte du « lâcher prise »: Le monotype. Pour faire court, il s’agit d’appliquer la peinture sur un support et, dans un second temps, de la transférer sur un papier aquarelle mouillé. Voici ce que çà peut donner:

Aquarelle 30x40cm    Monotype

Ensuite, dans un troisième temps, toutes les interventions sont possibles. En mouillé sur mouillé ou en mouillé sur sec, avec tirage des blancs ou structuration des surfaces.

Aquarelle 30x40cm    Gymnographie

Si, à ce moment là, vous êtes en train d’écouter les gymnopédies d’Erik Satie, l’analogie paraît évidente et vos monotype deviennent des « gymnographies ». Si les gymnopédies sont inspirées par une danse pratiquée dans l’antiquité à Sparte, n’est-ce pas un peu comme une danse, avec son rythme et ses mouvements, qui a guidé mon bras et mon pinceau.

Aquarelle 30x40cm    Gymnographie

On peut même pousser l’analogie encore plus loin. En effet, Erik Satie qualifiait lui-même ses gymnopédies de « musique d’ameublement ». Mes « gymnographies » ne sont-elles pas, quelque part,  des « peintures d’ameublement » ? Bien que, comme dans la musique de Satie, la profondeur et le questionnement n’en soient pas exclus.

Aquarelle 30x40cm    Gymnographie

Ces aquarelles pourraient donc être à la peinture ( en tout cas la mienne, restons modeste) ce que les gymnopédies d’Erik Satie sont à la musique.

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Rétrospective 2017

L’année se termine et je ne vous ai pas encore montré la plus part de mes aquarelles et dessins. Alors, les voici, sous forme de rétrospective:

Reprenons les, dans l’ordre chronologique.

D’abord mes toutes premières aquarelles, sur base d’un cours, dans un livre:

Puis, c’est la lagune de Venise, sous le ciel lourd de fin aout:

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Puis, ce sont celles de la maison:

Un atelier de nu nous permet de faire une bonne vingtaine de dessins au crayon, au fusain ou à la peinture. Fantastique ! :

Puis j’attaque mon sujet préféré: Les bateaux. Mais cette fois, les bateaux en mouvement. C’est aussi la première fois que j’utilise de la gomme à masquer:

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Mais tout cela me paraît bien futile, par rapport à toute la misère du monde. La fracture sociale envahit nos trottoirs sous le regard de passants indifférents. Alors, je me hasarde dans l’art combattant:

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Je ne suis pas mécontent, mais c’est difficile. Où exposer cela ? Et qui voudrait le mettre  dans son salon ?

Alors, momentanément, peut-être, j’abandonne ce sujet pour les beautés de la région où nous nous sommes installés. Voici le château d’Aguilar:

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Et les lacs des Pyrénées:

Mais quand je vois tout cela après mes deux premiers essais à l’acrylique, je me demande si je reviendrai à l’aquarelle. Ca me paraît froid et sans couleur. Et puis, je n’ai pas franchi le pas du non-figuratif. Je suis resté bloqué dans mes sujets. L’acrylique m’a permis de me lâcher plus rapidement. Allez…on verra.

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La peinture à l’huile, c’est plus difficile, mais…

Qui ne connaît pas cette chansonette ? Après un an d’aquarelle, il a donc fallu que j’essaie la peinture à l’huile. Enfin, pour l’instant, à l’acrylique. Et bien c’est pas mal. Enfin, je veux dire que c’est amusant. Ca permet, en tout cas, d’être plus spontané et d’emblée on a envie de s’attaquer à de plus grands formats. Alors, voilà mes 2 premiers essais:

Le premier, en 50×50 cm, sur du carton d’emballage, pourrait s’appeler « bord de mer »:

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Le second, en 60×60 cm, sur papier à dessin, pourrait s’intituler « Le bouquet », tout simplement:

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Il faut bien reconnaître que, si j’avais commencé par l’aquarelle, c’était pour me libérer de l’ombre de mon père. Lorsque je dessinais, j’avais toujours l’impression qu’il regardait par dessus mon épaule et que je n’étais jamais assez bon, à ses yeux.

Mais là, je pense que j’ai réussi à me libérer de cette emprise.

Alors…je crois que vais continuer un peu à l’acrylique.