L’atelier de l’artiste

Aujourd’hui, je vous invite à visiter mon atelier. Alors, allons-y, suivez le guide.

J’ai la chance d’avoir pu installer une pièce de la maison qui m’est entièrement dédiée. On y trouve essentiellement un bureau, une bibliothèque, une chaîne hi-fi et mon atelier, face à la fenêtre.

J’utilise cet atelier pour peindre, mais aussi pour faire de la poterie. Si il est relativement petit, il est, par contre, pas trop mal organisé, avec des rangements à droite et à gauche. Des étagères et 3 grands tiroirs. Je peux vraiment y ranger tout ce dont je pourrais avoir besoin.

La pratique de l’aquarelle ne demande pas énormément de place et l’essentiel se trouve sur la table. Alors, qu’est-ce qu’on  trouve sur cette table:

D’abord, une planche à dessin que je peux incliner selon mon souhait. Il faut rappeler que l’aquarelle se pratique à plat, ou légèrement incliné, et pas verticalement. Par dessus, j’ai posé une espèce de latte à tracer, mais surtout repose-poignet pour travailler des détails sans devoir poser la main sur la feuille. Très pratique ! Au dessus de la table, deux éclairages d’appoint, l’un fixe et l’autre mobile.

Ensuite, tout est posé autour de la planche à dessin, dans un ordre logique. En face de moi, les couleurs, en tubes et en godets et, sur ma droite, un plateau de préparation des couleurs qui est à l’aquarelle ce que la palette est à la peinture à l’huile.

Dans le coin supérieur droit, une réserve d’eau et mes pinceaux, dont voici les plus utilisés:

De gauche à droite:

  • Une vieille brosse à dents pour les projections de peinture en gouttelettes.
  • Des pinceaux fins en fibre artificielle. Ils sont assez nerveux et absorbent peu d’eau. Ils sont parfaits pour les finitions, lorsque le tableau est presque sec. Ils sont aussi très bons marchés.
  • Des pinceaux en martre. Ils sont nerveux et absorbent un peu plus d’eau. Ils conviennent un peu à tout moment. Ils sont assez chers.
  • Les rois de l’aquarelle: Les pinceaux en petit gris qui sont très mous et absorbent énormément d’eau. Ils sont utilisés au début, lorsque le papier est mouillé, pour les lavis; ou en mouillé sur mouillé. Ils permettent aussi de beaux tracés d’épaisseur variable, un peu comme en caligraphie. Et enfin, ils sont aussi utilisés pour tirer les blancs ou absorber de l’eau. Ils sont malheureusement très chers.
  • Et pour terminer: Des petits outils faits maison, pour tirer la peinture, tracer de fines lignes ou griffer le papier.

Ensuite, indispensable, il faut du bon papier. Si vous voulez vous lancer dans l’aquarelle, ne lésinez pas sur le papier. C’est la condition sine qua non pour y trouver du plaisir. A la date d’aujourd’hui, mon préféré est le papier Arches qu’on trouve un peu partout. C’est un papier de haute qualité, 100% coton, sans acide, fabriqué à l’ancienne, pressé à froid, sur forme ronde. C’est un papier qui absorbe beaucoup d’eau. Il est malheureusement assez cher.

Et enfin, last but not least, voici ma boîte de couleurs, constituée de demi-godets de Winsor & Newton extra-fine qui garantissent la transparence de la texture et la brillance des coloris. Là aussi, il ne faut pas lésiner sur la qualité.

On y trouve les couleurs suivantes:

  • Jaune de cadmium citron
  • Jaune de cadmium
  • Ocre jaune
  • Terre de Sienne naturelle
  • Terre de Sienne brûlée
  • Brun Van Dijck
  • Alizarine cramoisie
  • Rouge de cadmium
  • Rouge de cadmium clair
  • Bleu de ceruleum
  • Bleu outremer
  • Bleu d’Anvers
  • Bleu de cobalt
  • Bleu de Prusse
  • Vert de vessie
  • Vert de Hooker
  • Gris de Payne

Et puis il y a le petit matériel, divers et varié, mais tout de même important:

  • Un rouleau de Sopalin et/ou des chiffons. Ils permettent d’absorber un excès d’eau sur un pinceau ou sur le papier, mais aussi, très important, d’ouvrir des blancs.
  • Un bidon avec un spray pour projeter de l’eau permet de mouiller son travail si il manque d’eau, mais aussi d’obtenir différents effets de fusion ou de coulures.
  • Des crayons et des gommes « mie de pain ».
  • Un cutter pour détacher les feuilles de papier.
  • Et tout ce que vous pouvez imaginer, au fur et à mesure qu’on fait des essais (du sel, des encres diverses, des calumes, des tampons, etc…etc…).

Voilà, je n’ai pas besoin de plus. C’est déjà pas mal.

Si vous voulez en savoir plus, n’hésitez pas à me poser des questions. Je me ferai un plaisir de vous répondre.

Et puis, n’oubliez pas d’aimer ma page Facebook:  https://www.facebook.com/jacquespauluspeintre/. J’y publie des tas d’infos sur la peinture en général et sur mon travail, en particulier.

A bientôt.